Article du premier février 2013 concernant les élections municipales à Lempdes
Au terme de son premier mandat de maire, Gérard Betenfeld a toutes les raisons de se représenter, en 2014. Si cette candidature ne fait aucun doute pour nombre de ses administrés, le premier magistrat, lui, affirme que « la décision sera prise au printemps, par l'ensemble de l'équipe qui est autour de moi. Une équipe solide, compétente, travailleuse, engagée ».
L'élu socialiste, qui a donné à la gauche le canton de Pont-du-Château en 2001 puis la commune de Lempdes en 2008 (*), estime que « l'équipe actuelle mérite de continuer. Nous avons engagé plus de projets en un mandat que la précédente municipalité en quatre ». Battue de seulement 35 voix, l'ancienne majorité lempdaise, qui compte sept élus au Conseil municipal, considère que la reconquête est possible.
Nouvelle tête sans étiquette
Jean-Pierre Georget, l'ancien maire (de 1983 à 2008) et maintenant leader de l'opposition, fera partie de la liste en cours de constitution, « en fin de liste, pour apporter mon soutien et, modestement, mon expérience ».
Cette liste « sans étiquette », issue de l'association Lempdes Action devenueLempdes Avenir, sera conduite par Henri Gisselbrecht, qui s'est engagé récemment en politique : « En 2008, quand
la municipalité a changé, je me suis dit "peut-être que c'est pas mal pour Lempdes
". Et dès le lendemain, je me suis rendu compte que le maire semblait avoir tout de suite oublié qu'il n'avait été élu que par 50,5% des électeurs. Cela m'a choqué ». Dès la fin
2012, future tête de liste a été « non pas désigné, mais élu par des primaires internes à l'association, c'est une première à Lempdes, par 75 à 80 votants ; nous étions deux candidats et il y a eu un débat public entre nous ».
Comme l'ancien maire, il réfute l'étiquette de « droite », ou toute autre étiquette politique : « La liste aura des gens de multiples sensibilités politiques, d'horizons très variés, mais pas de responsables politiques locaux ».
L'équipe sortante pourrait aussi trouver sur son chemin une autre force d'opposition.
Le Front de gauche « sollicité »C'est, en tout cas, ce que laisse entendre le Front de gauche par la voix du communiste Michel Bouchet, élu d'opposition pendant dix-neuf ans. C'est au cours du mandat 2001\2008 que la fracture s'est produite entre le camp socialiste et le camp communiste. Une fracture qui ne s'est pas réduite depuis : « Les récents résultats électoraux ont montré que le Front de gauche est la 2 e force électorale dans la commune et nous sommes de plus en plus sollicités par la population. Il n'est pas dit que nous ne monterons pas notre liste
Ce qui est sûr, c'est que ce qui est en place ne nous convient pas… »
(*) Gérard Betenfeld avait aussi envisagé de se présenter aux législatives de la circonscription élargie Thiers\Ambert aux dernières législatives, mais celle-ci a été réservée à une femme.