A tous ceux qui pleurent la disparition de la taxe professionnelle
A de nombreuses reprises, nos élus locaux, qu’ils soient régionaux, départementaux ou municipaux, pleurent la mort de la taxe professionnelle. Ils prédisent tels des Cassandre la faillite des collectivités locales soi-disant privées de ressources vitales.
Il serait temps pour eux d’écouter le point de vue des personnes concernées par le sujet, c’est-à-dire celles qui payaient cette taxe.
Et celles-ci ne manquent pas. Toutes les activités du secteur privé étaient concernées. La plupart des commerçants, artisans, professions libérales y étaient assujettis. Placez-vous au centre de Lempdes devant la maison des associations et regardez autour de vous, vous apercevrez des boulangeries, boucheries, coiffeurs, traiteurs, restaurateurs mais aussi des agences bancaires, immobilières etc. Tous s’acquittaient de la taxe professionnelle.
Beaucoup de Lempdais font appel à des artisans maçons, plombiers, peintres, charpentiers, garagistes et autres. Toutes ces professions étaient redevables de cette taxe. Nous sommes loin et même très loin des multinationales du CAC 40. Cela fait beaucoup de monde.
Cette taxe était calculée entre autre sur la valeur du matériel du professionnel. En d’autres termes, celui qui investissait dans un nouvel outil (prenons l’exemple d’un maçon qui acquiert un nouveau camion ou d’un boulanger qui change son four) pour développer son activité voyait sa taxe professionnelle augmenter. Nous avions par conséquent une taxe pénalisante pour les entreprises qui investissaient.